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La pompe à chaleur (PAC) air air communément appelée climatisation réversible est un système de chauffage très prisé pour ses atouts écologiques et économiques. Elle permet de faire du chaud l’hiver et de faire du froid l’été. Ce type d’appareil est un incontournable pour les mi-saisons et pour les zones géographiques tempérées.
Cependant, c’est un appareil de chauffage, il ne fait pas office de production d’eau chaude comme le fait une chaudière par exemple.
Mais comme tout appareil technologique, de nombreuses questions se posent quant à son fonctionnement, et notamment en ce qui concerne ses pannes éventuelles. Zoom sur quelques-unes des interrogations que vous pouvez avoir si vous projetez d’acheter – ou utilisez déjà – une PAC.
Globalement, tous les phénomènes qui sortent du quotidien peuvent être conséquents à une défaillance. Si l’appareil émet un bruit inhabituel ou trop fort par rapport à l’accoutumée lors de l’allumage ou lorsqu’il est en cours de fonctionnement ; si un disjoncteur saute sans arrêt ; si la température du logement est trop élevée ou trop basse …
Au moindre signe qui vous parait suspect, n’hésitez surtout pas à examiner votre pompe afin de prendre en main le problème le plus tôt possible et éviter un accroissement des dégâts.
Malheureusement, certaines complications peuvent assaillir une PAC, et toutes nécessitent une intervention adaptée. Voici les anomalies les plus fréquentes :
Tout dépend du type de dépannage effectué, de sa complexité, du matériel qu’il requiert, du temps de travail qu’il demande … Un changement de thermostat coûtera entre 40 et 300 € d’appareil et entre 100 et 150 € de pose. Une réparation liée au condenseur se situe autour de 400 €, tandis qu’une intervention sur la tuyauterie demandera entre 50 et 200 € par mètre linéaire de tuyau.
Mais de manière générale, le coût moyen d’un dépannage d’une PAC air/air fluctue entre 100 et 300 €, en sachant que les professionnels facturent aux alentours de 50 € leur heure d’intervention.
Une fois la panne qui a demandé l’arrêt de la pompe résolue, vous allez pouvoir la redémarrer. Mais avant cela, faîtes attention à ce qu’il n’y ait pas d’élément à proximité qui puisse lui causer du tort, afin d’éviter de créer une nouvelle défaillance. Vérifiez que les disjoncteurs qui lui sont liés soient bien enclenchés et assurez-vous que le bouton d’allumage ne soit pas déficient.
Vous pourrez alors appuyer dessus pour remettre l’appareil en route une fois toutes ces étapes observées.
Il est impératif de faire contrôler périodiquement l’étanchéité d’une climatisation : les fluides frigorigènes qui sont contenus dans son circuit sont des gaz à haut effet de serre. Pour cela, vous devez appeler un professionnel agréé d’une entreprise spécialisée, qui viendra analyser avec un détecteur de fuite tous les points sensibles du dispositif pouvant présenter un risque de fuite.
Il certifiera ensuite l’opération en apposant une vignette sur l’appareil, précisant s’il est aux normes ou s’il nécessite une intervention.
Encore une fois, tout dépend du modèle et du type de climatiseur. Si certaines PAC peuvent émettre moins de 20 décibels, en général, leur niveau sonore se situe entre 45 et 65 dB.
Raison pour laquelle il est nécessaire de réfléchir soigneusement à l’emplacement du split extérieur : s’il est trop proche du terrain du voisin, celui-ci pourra en être gêné et porter plainte (au-delà de 25 dB, il s’agit d’une infraction).
Au cas où vous auriez encore un doute, les PAC fonctionnent à l’électricité – pas de fioul ou de gaz pour ces appareils à vocation écologique ! Leur consommation varie en fonction de nombreux paramètres : le modèle de l’appareil, la surface à chauffer, le climat extérieur, la qualité de l’isolation, le confort exigé… C’est pourquoi il est impossible de généraliser précisément la quantité d’énergie qu’ils demandent.
Mais pour vous donner un ordre d’idée global, une PAC air/air d’une maison de 100 m² peut consommer environ 5 100 kWh / an, soit environ 800 €. Un coût tempéré par le fait que ces appareils ont un Coefficient de Performance (COP) généralement compris entre 3 et 4, ce qui signifie qu’ils restituent entre 3 et 4 fois l’énergie qu’ils consomment.
Les pompes peuvent vivre 15 ans sans problème, et facilement aller jusqu’à 20 ans. Mais pour optimiser leur durée de vie, il est nécessaire de les soumettre à un entretien régulier.
Si une maintenance biannuelle est obligatoire depuis l’été 2020, les examiner plus fréquemment n’est pas pour autant dénué de sens. Pour cela, les entreprises vendant des PAC proposent aussi des contrats d’entretien qui, s’ils imposent un coût annuel en plus (entre 150 et 250 €), sont en revanche une solution viable pour faire gagner quelques années à votre appareil.
Si vous avez d’autres questions, contactez nos chauffagistes installateurs. Ils sont spécialisés dans les pompes à chaleur aérothermiques, donc quelques soit votre besoin (marque, puissance, écologie, économies, groupe intérieur, groupe extérieur etc..) ils sauront vous proposer la réponse la plus adaptée.
